Message de Jacques Greys

Introduction

Il y a plus de cinquante ans, j’ai rêvé, en tant que pianiste, d’un moyen qui permettrait de déchiffrer la musique à livre ouvert. J’ai alors pris peu à peu conscience que, pour atteindre ce but apparemment totalement utopique, le problème à résoudre était de changer la notation elle-même. Car il était évident que cette notation bloquait complètement une progression que j’ai toujours désirée aisée et harmonieuse. Je passe sur les années au cours desquelles j’ai pu, à l’aide de trois nouvelles notations, réaliser des avancées significatives quant à l’efficacité du déchiffrage. Et c’est ainsi qu’en 2001, j’ai osé franchir le pas ultime en créant un code de notation qui non seulement n’a plus rien à voir avec la notation traditionnelle mais également avec mes propres nouvelles notations antérieures. Une notation atypique, qui fait de moi, à mon corps défendant d’ailleurs, l’hérétique à ne surtout pas fréquenter pour les tenants du séculaire et inamovible système éducatif traditionnel ! Car l’efficacité dont je rêvais dans les années 60 était bien là, inimaginable, stupéfiante – je pèse mes mots – m’incitant sur le champ à réaliser des centaines de transcriptions, tâche majeure de moine bénédictin aiguillonné en permanence par un enthousiasme qui ne s’est jamais depuis lors démenti et une ténacité sans faille ; le tout, bien sûr, contre vents et marées. Voilà donc comment et pourquoi est né Le Piano Visio-Tactile Instantanément. Désormais, Internet vous le dévoile sur ce site

 

 

 

             A chacun, adolescent, adulte – troisième âge compris – est offerte cette opportunité totalement inédite de s’y essayer chez lui, tranquillement, sans aucun secours extérieur, et de décider en connaissance de cause, puisqu’il en a fait l’expérience, s’il veut ou non poursuivre le voyage musical, pianistique et éminemment culturel que je lui propose.

 

            S’appuyant elle aussi sur un autre code de notation, différent de celui proposé pour le piano, mais évidemment elle aussi « déchiffrable » dans l’instant, dès l’âge de cinq ans, j’ai créé une méthode de flûte à bec. Elle n’a plus rien à voir avec tout ce qui a été jusqu’alors publié dans ce domaine.

 

            J’en veux pour preuve ces extraits d’enregistrements publics datant des années 90 et réalisés avec des groupes d’une quinzaine de participants, réunissant chaque fois des enfants à partir de huit ans, des adolescents et des adultes. Je précise, c’est important, qu’ils ne sont pas directement dirigés par un chef. C’est moi-même qui les accompagne au piano et les dirige – et pour cause – sans la gestuelle habituelle de tout chef.

 

            Ne cherchez pas : vous n’entendrez pas cela ailleurs. Vous avez ici encore les résultats flamboyants d’une pédagogie qui, délibérément, a osé être iconoclaste.

 

            Or, que l’on veuille bien prêter l’oreille. Tout cela – je m’en porte garant – pourrait être immédiatement opérationnel à l’école et de plus, honorerait le pays qui déciderait de l’inclure à part entière dans ses programmes éducatifs. Mais, au fait, à notre époque, dans ce domaine en tout cas ultra formaliste, existe-t-il encore un pays capable de manifester assez d’audace et de détermination pour oser braver l’inertie séculaire secrétée par une frilosité et un conservatisme despotiques ? Cette frilosité et ce conservatisme qui, impunément et sans vergogne, anesthésie littéralement l’enseignement musical traditionnel en pérennisant ce que je considère – les résultats que j’obtiens m’autorisent à le dire haut et fort – comme la plus monumentale et dramatique erreur et tromperie pédagogique de tous les temps !

 

 

            Jacques GREYS, Juillet 2014.

 

Cette méthode est destinée à être pratiquée chez soi sans professeur. Il est possible, en partant de zéro, d’arriver au niveau des valses de Chopin ou des Gymnopédies de Satie, sans nécessité de la moindre aide extérieure, en jouant une demie heure par jour. Il n’y aura ni gammes, ni théorie, ni « devoir ». Les exercices sont intégrés à la musique, le solfège – bien que présent – est rendu invisible et indolore.

Messages de

Jacques Greys

 

"Mea Culpa"

"Introduction"