Message de Jacques Greys

Mea Culpa

 

Qu’exprimer d’autre que de profonds regrets pour ne pas avoir su découvrir plus tôt ce que mon expérience présente m’autorise à nommer sans hésitation la pierre philosophale de l’éducation musicale et instrumentale ?

 

Je me suis donc trompé durant de longues années. Mon seul mérite cependant a consisté à entrer très vite en « recherche pédagogique ». Ainsi, de simplification en simplification, ai-je abouti, en 2001, à la simplicité ultime dont Chopin disait qu’on ne la trouve qu’en dernier. Elle représente un bouleversement sans précédent dont l’efficacité – sinon je n’en parlerais pas avec une telle assurance et un tel enthousiasme- me laisse sans voix.

 

Pendant ce temps, le système ancestral d’éducation musicale est demeuré pratiquement le même dans le monde entier, tout simplement parce que les professeurs ne veulent pas voir ce qui est cependant une évidence aveuglante. A savoir, l’inefficacité criante de leur enseignement qu’ils persistent à présenter comme une vérité incontournable, enchâssée superbement dans le fameux « Hors de moi, point de salut » !

 

En d’autres termes, j’ai diagnostiqué une maladie chronique pernicieuse et j’ai découvert et mis au point le remède souverain qui possède cet extraordinaire pouvoir de l’éradiquer instantanément, totalement et…définitivement !

 

Le remède ? Une seule idée et tout est bouleversé. Comment ? Par un simple changement de notation, aboutissant à un code dont l’originalité et la nouveauté constituent pour la plupart des professionnels qui en ont pris connaissance, une véritable offense au bon sens. Ce qui signifie en clair qu’ils continueront à perpétuer et à propager une erreur fondamentale, généralement en toute bonne foi d’ailleurs, un enseignement que mon remède rend, qu’ils le veuillent ou non, totalement caduc. Alors qu’un tel entêtement ne génère, de notoriété publique, qu’inefficacité, découragement, démotivation, rejet, abandon. Ne savent-ils donc pas qu’ils engendrent ainsi des millions de victimes, ceux que j’appelle, moi, « les laissés pour compte », « les parias » de la musique ?

 

Eh bien, c’est justement à ceux-là que je destine mon enseignement. C’est pour eux que j’ai entrepris mes recherches pédagogiques. Et c’est à eux d’abord que je suis en mesure d’affirmer « VOUS POUVEZ TOUS ACCEDER A LA MUSIQUE PARCE QUE VOUS EN ETES TOUS CAPABLES » Et pour faire bonne mesure, je peux même leur assurer qu’ils y trouveront un plaisir immédiat et continu ! D’ailleurs, je m’en voudrais de ne pas étayer considérablement mon propos, en citant ici deux petites phrases, écrites déjà il y a plus de 80 ans, et qui, comme on va le voir, apportent en l’occurrence un substantiel volume d’eau à mon propre moulin. On les doit à Arthur Honegger qui, pour parler familièrement, n’y va pas par quatre chemins : « Le domaine de la musique est celui où fleurissent avec le plus de luxuriance la routine, le préjugé, le goût du rétrospectif et la terreur du vivant ». Et aussi : « La moindre modification met des années à s’imposer et les conservatoires, les professeurs, les exécutants, veillent avec un soin jaloux sur le trésor des conventions désuètes dont ils ont la garde ».

 

En conséquence, j’invite cordialement tous ceux qui « sentent » que tout ne va pour le mieux dans le meilleur des mondes, à faire le petit effort de s’informer en toute liberté, tranquillement et objectivement, afin de savoir de quoi il retourne.

 

 

Voici donc en quoi consiste ce bouleversement.

 

 

Premier volet : pratique individuelle du piano

 

Devenue possible pour tous, dès l’âge de 5 ans, seniors compris. Je les rassure de suite : ils n’entendront jamais parler de solfège, bien qu’il soit omniprésent, mais totalement indolore, pas plus qu’ils n’auront à faire leurs gammes, car c’est en jouant que tout ceci est directement intégré. Ainsi n’attendront-ils pas 4 ans pour jouer une Gymnopédie de Satie, ou pire, 6 ans,  pour aborder la plus accessible des valses de Chopin. Avec ma méthode, pour Satie, ce sera 12 à 15 mois, pour Chopin, 18 mois à 2 ans, nuances et pédales comprises bien entendu.

 

 

Deuxième volet : pratique collective de la flûte

 

Une simple et modeste flûte à bec suffit. Dès la première semaine, avec un cours hebdomadaire d’une heure, on joue une valse, une marche, un tango, un menuet, une barcarolle, un blues, un scherzo, tous assortis, cela va musicalement de soi, de leurs accompagnements. Mais ce n’est pas tout. Très rapidement apparaissent également des mélodies de tous les grands compositeurs, de Bach à Bartok, si bien qu’en une seule année, par les vertus quasi-magiques d’une efficacité impensable jusque-là, découvre-t-on un panorama musical et culturel, qu’aucune autre méthode au monde, quelle qu’elle soit, n’est, et de très très loin, susceptible d’offrir.

 

 

Troisième volet : pratique scolaire

 

Le processus précédent est applicable si on le veut, tout de suite, dans le cadre démocratiquement privilégié de l’école, dès l’âge de 5 ans, avec, à la clef, une formation des enseignants inédite. Car « la marche à suivre » mise en action est tellement performante, qu’en une seule journée (5 heures), 30 enseignants, y compris ceux qui n’ont jamais fait de musique ou de flûte à bec, peuvent intégrer la technique pédagogique qui leur permettra de devenir immédiatement dans leur propre classe, et durant une année scolaire entière, des éducateurs musicaux tout à fait compétents et d’une efficience historiquement sans équivalent.

 

Alors si ce que j’avance aujourd’hui n’est pas une révolution, qu’est-ce qu’une révolution ?

 

 

 

L’essentiel de ce texte date de février 2003. Tout y était déjà dit. Absolument rien n’a changé depuis lors. Je l’ai simplement réactualisé en ce mois d’août 2014.

 

Cette méthode est destinée à être pratiquée chez soi sans professeur. Il est possible, en partant de zéro, d’arriver au niveau des valses de Chopin ou des Gymnopédies de Satie, sans nécessité de la moindre aide extérieure, en jouant une demie heure par jour. Il n’y aura ni gammes, ni théorie, ni « devoir ». Les exercices sont intégrés à la musique, le solfège – bien que présent – est rendu invisible et indolore.

Messages de

Jacques Greys

 

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